Avec le temps, j’ai compris qu’il y a plusieurs moi. J’ai compris que je pouvais avoir un certain contrôle sur quelques-uns d’entre eux, mais que le principal, celui qui vient de l’intérieur, ne pouvait pas être contrôlé. Que si je souhaite de l’abondance, c’est seulement le manque que je vais attirer. Que si je veux être joyeuse, ça ne se commande pas sur mesure. Que j’ai beau me dire de lâcher prise sur le ménage, quelque chose d’enfoui au plus profond de moi va soudainement surgir tel un monstre incontrôlable et persécuter tout le monde autour de moi parce que oui j’ai besoin que mon environnement soit propre et ordonné. Nous disons souvent cette phrase : « c’est plus fort que moi ». Il y a quelque chose d’autre qui veut ça.

Beaucoup de concepts de développement personnel se basent sur « lâche prise » « aie confiance » « donne toi tout » et « laisse s’exprimer ton enfant intérieur ». Moi personnellement, ce n’est pas en répétant des tonnes de phrases de ce genre que j’y arrive. Donc laisser couler, oui c’est difficile.
Depuis ces quelques années où j’ai décidé d’arrêter de me mentir et d’écouter enfin la vérité de mon cœur, j’ai éduqué mon égo à toutes sortes d’art de vivre et de techniques de développement personnel. À la médiumnité. Au yoga et au féminin sacré. À la méditation, l’écriture inspirée, le pendule, les cristaux, la communication animale et le jardinage intuitif. J’ai accumulé un paquet de connaissances mentales sur le sujet. J’adore toutes ces connaissances. Mais quand je me retrouve en burn-out sur la chaise de mes thérapeutes, on en revient toujours aux mêmes préceptes. Qu’as-tu vraiment compris de tout ça ?
Voilà. Il y a le moi qui sait tout ça, qui comprend l’intérêt de tout ça. Qui s’ajuste tous les jours pour arriver à incarner tout ça. Ça se répète, je fais des efforts. Mais c’est plus compliqué dans la pratique. Pourquoi ? À cause de toutes les couches du moi. Y en a-t-il parmi vous qui les connaisse toutes ? Je ne crois pas, moi non plus d’ailleurs. Mais il y a une base, je crois, qui est admise par tout le monde. Alors je vais tenter de vous donner mes connaissances et impressions sur le sujet du moi et de toutes ses couches.
D’abord, il y a le corps physique, matériel. Il fonctionne grâce à l’ADN. C’est une création divinement bien orchestrée et dont les tenants et aboutissants n’ont (presque) pas de secrets pour la science moderne. Il est le siège de tes ressentis, le véhicule donné à ton âme pour se promener sur la Terre. Il doit être aéré, abreuvé, nourri, lavé et reposé, et ce indifféremment de ce que tu souhaites ou planifie. Donc voilà. On a un corps physique qui réagit à des tonnes de stimuli. Ces stimuli sont-ils seulement dans ce que nous pouvons observer ou toucher ? Même au plus fin des microscope ? Oh que non !
Voici qui entre en scène notre deuxième corps, le corps dit éthérique. Éthérique vient du mot « éther » que beaucoup nomment aussi le 5e élément (après l’eau le feu la terre et l’air). Grâce à la physique quantique notamment, un grand nombre de chercheurs ont, depuis très longtemps, identifié un état de matière plus petit que tout ce qui était observé et pourtant bien réel. Certains chercheurs allaient même jusqu’à dire que cette matière était douée d’une conscience. L’éther, c’est en somme une énergie vitale, une force suprême d’amour. Tesla l’appelait « l’énergie radiante pulsée ». Bref, vous comprendrez que ce n’est pas si farfelu que ça. Et donc, dans les médecines plus traditionnelles, on identifie une couche électromagnétique autour de notre corps physique qui tient lieu de moule indispensable au fonctionnement du corps physique. Parce que quand cette couche-là fonctionne mal, le corps physique peut réagir avec toutes sortes de maladies chroniques difficiles à traiter avec la médecine moderne. Ou un bon vieux rhume qui te cloue au lit. Dans cette couche énergétique, comme dans les autres d’ailleurs, l’énergie vitale circule en permanence, entraînant avec elle le sang et les liquides corporels. Prenez l’image du sang qui coagule dans une veine et qu’un bouchon se forme. Tu peux te retrouver à l’urgence rapidement. Ou à la morgue selon la gravité du bouchon. Dans le corps éthérique, c’est un peu pareil. S’il y a un bouchon quelque part, ça pète. Donc ça peut aller du rhume (ou la dépression) à toute forme de cancer si le corps éthérique est trop souvent dysfonctionnel. Et il faut savoir aussi que même si les couches énergétiques influencent ton corps physique, l’inverse est aussi très vrai. Trop de sucre, d’alcool, de pesticides dans ton assiette ou dans ton air sont des perturbateurs qui finissent par interagir avec le reste. Toutes tes couches sont interreliées et la couche éthérique est une sorte de pont entre ton corps physique et le reste de tes mois supérieurs.
Je tiens à noter au passage que quand je dis supérieurs, ce n’est pas nécessairement en haut. Certains disent que les couches subtiles s’éloignent du corps physique, d’autres que ça s’en va vers l’intérieur. On peut parler de nos « moi intérieurs ». Moi ce que je comprends de l’énergétique d’aujourd’hui, c’est que dans le subtil il n’y a ni temps ni espace, seulement des fréquences. Donc oui la couche, plus elle est subtile et plus elle se détache de ta conscience 3D. Mais se détacher de toi peut aussi signifier se rapprocher de ton cœur. Si tu as de la misère à conceptualiser le tout, c’est normal, le cerveau humain normal n’est pas programmé pour comprendre ce genre de concept métaphysique. Il faut le ressentir.
Voici donc, selon mon interprétation, la deuxième couche énergétique, la couche émotionnelle. Pour moi, c’est un peu comme un jardin d’enfant intérieur. C’est très coloré et plutôt chaotique, mais toujours très authentique et vivant. Je regarde aller mes enfants et je ressens souvent ce genre d’émotions intenses en dedans de moi. On voit nos enfants vivre des émotions intenses, capoter pour un rien, et en fait pour nous c’est pareil ! On apprend à taire ces émotions parce qu’elles dérangent. Elles nous dérangent nous-mêmes, mais les autres surtout. Mais elles sont là pareil. Et plus on les tait, plus il se créé de distorsions de fréquences, qui finissent même par se bloquer à la longue. Les fréquences ne circulent plus. Concrètement, ça donne des émotions enfouies derrière des masques. Et même si la théorie parle d’une couche émotionnelle, moi je dis que ça ressemble à des tonnes de couches émotionnelles. Comme une poupée russe. Et dans le monde des émotions, plus tu libères de couches (déblocage) en arrivant à te détacher de telle ou telle situation, et plus tu en découvres de nouvelles à travailler. Voilà, c’est le jeu.
En développement personnel, ça peut paraître contre-productif de libérer pour mieux travailler, mais en fait tu es là précisément pour les affronter toutes. Alors si tu ne le fais pas parce que tu préfères scroller ou paresser devant Netflix, bin y’a des chances que la Vie te remette ses défis de façon toujours plus difficile.

Enfin, je te parlerais ici de la couche mentale. Celle que je trouve si difficile à comprendre hahaha. Elle se situerait au-delà encore de la couche émotionnelle et serait quant à elle le pont qui nous unit à l’intelligence du monde. À tous les concepts divins auxquels les scientifiques les plus géniaux ont eu accès pour découvrir les lois fondamentales qui régissent l’Univers. Ce que je trouve difficile personnellement, c’est que même si cette couche semble plus éloignée, je la trouve proche en ti pépère de mon cerveau « machine à penser ». Voilà, je dirais que c’est pas mal mon défi du moment, comprendre ma couche mentale. Ou plutôt « ressentir » ma couche mentale. C’est elle qui va notamment contrôler tes agissements et c’est elle aussi qui va dire à ta couche émotionnelle de se taire. Un peu comme ton masculin sacré dis à ton féminin sacré de calmer ses ardeurs. Aujourd’hui c’est plutôt lui qui est en mode surmenage. J’aurais plus besoin d’émotions authentiques que de pensées envahissantes. Je lis un livre vraiment très utile d’ailleurs en ce moment « les sept plumes de l’aigle » d’Henri Gougaud où le shaman qui éduque le jeune fait souvent référence à son « roman mental ». C’est exactement ça. Un des défauts redoutables du cerveau est qu’il est avide d’informations en tout genre. Il les avale comme un glouton. Et il te raconte n’importe quoi pourvu que tu restes dans ta prison mentales et tes croyances.
Je fais beaucoup d’exercices de ressentis pour précisément faire « descendre l’énergie de la tâte dans le cœur et même dans les jambes, afin de me reconnecter à la Terre, à mes ressentis physiques et à mes chakras inférieurs. Parce que même si ta couche mentale est la plus éloignée de toi, c’est elle qui « gouverne » en quelque sorte les autres. Si elle ne tourne pas « rond », si les fréquences ne sont pas libres de circuler, alors le blocage créé un surmenage de pensées. Ça bloque. Les pensées font une boucle sans fin. À ce propos, j’aimerais vous dire que nos pensées sont des fréquences. Qu’elles sont aussi contagieuses que nos émotions (plus subtilement toutefois) et que l’on peut les ajuster aussi. On a le pouvoir de les rendre joyeuses et de les apaiser par nous-mêmes, justement grâce à nos autres couches.
Après les couches émotionnelles et mentales directement liées à cette incarnation-ci, il y a aussi toutes les autres. Et fouille-moi pour savoir comment elles fonctionnent ou combien elles sont exactement. Là-dedans, dans tout ce fourbi interdimensionnel et infini, tu vas retrouver tes mémoires karmiques d’anciennes vies, les mémoires transgénérationnelles de ton clan familial paternel et maternel, les contrats d’âme passés, et tout un tas d’autres fréquences auxquelles tu es attachée sans le vouloir. Certains disent que tu peux t’en couper juste en le demandant. Moi je crois que c’est un peu plus compliqué dans l’énergie, parce que tout est toujours plus compliqué que ce que le mental croit (même s’il a des innombrables théories sur le sujet) mais peu importe. Le passé c’est le passé et ça ne te dispense absolument pas de faire tes devoirs d’évolution dans cette vie-ci. Tu ES responsable de tous tes actes dans cette vie-ci ma chère ! C’est dit …
Pour finir sur cette chronique qui j’espère te servira à comprendre certaines choses, tu dois aussi comprendre que toutes ces couches sont une dimension à part entière. Toi en fait. Ou ton Énergie. J’utilise principalement ce mot pour définir ça. Ce moi et toutes ses couches. Ton Énergie, c’est ta conscience, avec tout le reste qui y est associé. C’est ton Énergie qui va attirer l’Abondance, l’Intuition, l’Amour, le Divin. C’est grâce à elle que l’extérieur va s’ajuster selon tes volontés. C’est grâce à elle que tu vas pouvoir t’élever et libérer les trucs que ton âme a besoin de libérer dans cette incarnation. C’est elle qui va te préparer pour le Après. C’est grâce à elle que tu vas découvrir ta véritable puissance intérieure.
Mais alors l’Âme dans tout ça ? Ton Énergie c’est une projection de ton âme. Ton âme reste en-haut. Un écho de fréquences divines. Et plus tu te rapproches de ton égo, plus l’écho a traversé de couches qui lui ont fait perdre sa fréquence originale divine. Alors même si tu hurles à l’Univers que tu veux l’Abondance, plus d’argent, full de clients, un amoureux extra, bin si ya trop de montagnes à franchir, le message se rend tout croche, ou pas pentoute, ou complètement inverse.
Ça t’arrives-tu de te parler à toi-même ? Moi de plus en plus souvent. Quand quelque chose me tape sur les nerfs, quand des pensées me font mal ou m’empêchent d’avancer. Je les dis à voix haute, ou les écris parfois (et même en dessin). Pour demander une bonne fois pour toutes que les pensées qui me dérangent s’en aillent. Tu n’as même pas idée à quel point tu es écoutée. Et quand c’est exprimé avec authenticité, avec intensité, avec vérité, ton guide spirituel va pouvoir se charger de ton fardeau. Mais il faut le vouloir, pour vrai.

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